Re: PHOENIX SUNS 2009/2010 TOPIC
Publié : 08 janv. 2010, 20:32
la grosse diffence pour Nash c'est que Phoenix n'est plus n°1 de la ligue par rapport à ses années MVP
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Sans doute même si la saison des Suns est au delà des aspettatives la grosse différence selon moi c'est que Nash a 5 ans de plus par rapport à sa première saison de MVP et c'est tout simplement ENORME à presque 36 ans vu le jeu de Nash.JP a écrit :la grosse diffence pour Nash c'est que Phoenix n'est plus n°1 de la ligue par rapport à ses années MVP
Certaines personnes ont clairement perdu la tête, affirmant que Steve Nash (oui, Steve Nash, le joueur de 35 ans là) est meilleur en 2009-2010 que lors de ses 2 saisons où il a raflé le titre de MVP.
Meilleur !
Laissez moi rire. A un âge si avancé, cela n’est pas possible. C’est juste une idée qui circule, à laquelle l'opinion adhère naïvement. Ou quelques journalistes qui veulent re-donner à Nash ses lettres de noblesse après la saison-catastrophe des Suns l’an dernier. Ou alors… serait-ce vrai ?
Tout d'abord, il parait difficile d’imaginer qu’il ne dominerait pas son poste trois ans après avoir gagné 2 titres consécutifs de MVP. Mais être encore meilleur… A un mois de dépasser les 36 printemps…. Alors même qu’il était censé être sur le déclin…
Avec tous les exploits que Nash a réalisé dans sa carrière de Hall of Famer, la saison 2009-2010 est en train de se hisser comme la dernière pierre d’un incroyable chantier, la dernière preuve de son extraordinaire talent. Tout cela pour un joueur qui a mis si longtemps à s’imposer comme un joueur constant, excellent tireur et passeur hors-norme. Pour sa quatorzième saison, Nash est l'image même du joueur décrit précédemment. Et ce plus que jamais.
Nash – pourtant connu pour sa modestie – est le premier à acquiescer, « tout simplement parce que j’arrive toujours à faire les même choses qu’il y a 5 ans. Je ne sens aucune différence, peut être quelques infimes difficultés supplémentaires, mais au niveau physique aussi incroyable que cela puisse paraitre, je me sens parfaitement bien ».
Coach Gentry, assistant-coach des Suns quand Nash reçu les 2 titres suprêmes individuellement parlant, ne peut que s’accorder aux paroles de son poulain : « Nash, meilleur que jamais ? Oui, je le pense. J’y crois vraiment. Je ne sais pas si notre effectif est aussi riche aujourd’hui qu’il l’était à l’époque – même si, nous l’avons prouvé jusqu’ici, on a d’excellents joueurs –, il est encore plus bénéfique actuellement. Son leadership nous transcende comme jamais. Il est en train de réaliser une année absolument formidable ».
Même Paul Westphal, le stoïque coach des Kings : « Il m’inquiète vraiment. Parce qu’il a 36 ans, il devrait au moins modifier un peu son jeu ! Mais non, rien du tout, je ne l’ai pas vu une seule fois jouer comme un homme de son âge. Il est toujours aussi rapide, et d’une efficacité terrifiante. Je ne sais pas si je l’ai déjà vu aussi fort… ».
Au cas où vous ne l’aviez pas compris, Nash a remporté une première fois le titre de MVP en 2004-2005, moyennant 15,5 points, 11,5 passes, shootant à 50,2% dont 43,1% longue distance. Après avoir quitté les Mavericks en tant que Free Agent pour rejoindre l’Arizona, il fut l’architecte du scénario captivant de la renaissance de sa nouvelle équipe.
En 2005-2006, compilant 18,8 points et 10,5 passes à 51,2%, il récupère à nouveau le trophée tant convoité. En rejoignant Magic Johnson dans la catégorie resserrée – puisqu’ils ne sont que 2 – des meneurs ayant remporté autant de titres de meilleurs joueurs, les Suns ont pourtant remporté 8 succès de moins que la saison passée. Ce qui n’a pas empêché les Suns de finir deuxième à l’Ouest, et de s’attitrer tranquillement le titre de champions de la division Pacifique. Ni Nash de terminer meilleur passeur de la ligue, meilleur scoreur, passeur, pourcentage aux shoots, à 3 points, et aux lancers-francs de son équipe. 5 carrer-highs dans autant de catégories pour le phénomène.
Et nous voilà, plus de 1000 jours plus tard, en 2009-2010. Steve Nash affiche 18,9 points de moyenne, est le meilleur passeur de la ligue avec 11,3 caviars, et est le meneur le plus adroit de la NBA avec 54,3% aux shoots. Le #13 continue sur sa lancée des 50% aux shoots – 40% behind the arc – 90% aux lancers : il l’a déjà réalisé 4 fois pendant sa carrière. Larry Bird n’y était parvenu qu’à 2 reprises.
Et comme cette incroyable histoire de cesse jamais, alors qu’on annonçait les Suns finis – Nash y compris – après leurs 46 petites victoires l’an passé, ils repartent sur de très bonnes bases pour se re-qualifier en Playoffs… : 23-13, un bilan qui dépasse toutes nos attentes.
« Premièrement, affirme Alvin Gentry, je pense que nous jouons à nouveau de la façon dont Nash apprécie tout particulièrement évoluer », faisant bien sûr allusion au retour au jeu up-tempo. « A mes yeux, ce qu’il fait est bluffant : regardez un peu la trentaine de matchs joués cette saison. Attendez, il est toujours à plus de 11 passes de moyennes ! Cela n’est pas possible, il a été destiné à jouer comme ça ! Il est incontestablement l’un des meilleurs meneurs de la ligue [de l’histoire ?], shooteur émérite, passeur incomparable, tireur de lancers francs ahurissants… et coéquipier modèle. Il est en train de jouer aussi bien sinon un peu mieux que lors de ses 2 années fastes récompensées par vous-savez-quoi ».
Nash est proche de ses 36 ans et réalise la saison la plus belle de sa vie, semblant avoir engrangé pour faire exploser au grand jour toutes les qualités brillamment révélées durant sa grande carrière. Finalement, cela vaut tout les titres de MVP[/b].
70 points en 2ème mi-tempsGrand'mama a écrit :J'ai juste regardé le résumé...les SUNS mène de 24 points...et dans le 3ème + 4ème QT les Suns encaisse 70 points !!!